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Conférence de C. Dumonteil-Kremer ÉDUCATION NON VIOLENTE
5 participants
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Conférence de C. Dumonteil-Kremer ÉDUCATION NON VIOLENTE
Bonsoir les filles
Voici le compte rendu que j'ai mis au propre après la conférence de C. Dumonteil-Kremer.
Nicoz n'hésite pas à rajouter ce qui peut être important de dire et que je n'ai pas retranscrit.
COMPTE RENDU DE LA CONFÉRENCE de CATHERINE DUMONTEIL-KREMER
L’ÉDUCATION NON VIOLENTE
La Gaubretière le 5 février 2010
J’ai essayé de retranscrire fidèlement la pensée de C.D-K en recopiant de façon lisible mes notes prises au cour de la conférence. J’espère de tout coeur ne pas avoir dénaturé son message, sa pensée.
Ces notes ne représente pas toute la conférence car malheureusement je n’écris pas assez vite et il m’était important de bien écouter à défaut de tout écrire. J’espère avoir été la plus claire possible... bonne lecture.
C.D-K est consutlante familiale, formatrice aux techniques de communication interpersonnelles, éducatrice Montessori et animatrice en chant prénatal et familiale.
Mon enfant a des choses à me dire et il me faut me mettre à son écoute pour répondre à ses besoins.
*APPRENDRE À ÉCOUTER
il existe un langage verbal et non verbal
*RÉPONDRE À SES BESOINS
Un enfant qui ne voit pas ses besoins comblés pètent les plombs.... . Les besoins sont multiples et sont aussi d’ordre physiologique (simplement avoir faim,, soif ou envie de dormir), affectif, besoin d’attention, de contact physique, besoin d’apprendre, d’être respecté....
Il émet un message et donc une demande. Et ce, parfois de manière inconsciente.
*RÉSERVOIR AFFECTIF
Un enfant qui a son réservoir affectif plein est une personne gaie, patiente, sereine...
Le réservoir vide entraîne des réactifs rapide de colère, d’impatience, de tristesse...
Tous, enfants comme adulte, ont un réservoir affectif mais celui de l’enfant est petit et se vide rapidement. Il peut ainsi devenir irascible, stressé et des réactions comme hurlement, des coups, jeter ses jouets surviennent. L’enfant devient agressif. Mais ce qu’il dit à ses parents dans ses moments là c’est: «papa, maman, j’ai besoin de vous, au secours!»
En tant que parent, il me faut essayer de comprendre mon enfant et essayer de remplir son réservoir affectif.
De nombreuses situations vide le réservoir de l’enfant: l’école, la garderie, une mauvaise journée.....
La société est organisée autour de l’économie et non autour des besoins de l’enfant; un bébé a besoin de sa maman par exemple et la collectivité ne correspond pas à ses besoins. Mais la société est ainsi faite que souvent un salaire ne suffit pas pour survenir aux besoins familiaux.
Face à ce qui ne correspond pas à ses besoins, l’enfant réagit!! C’est ce qu’on appelle la décharge émotionnelle.
*LA DÉCHARGE ÉMOTIONNELLE
Cette décharge émotionnelle fait partie du processus de guérison! Lors d’une souffrance il y a de la tension qui s’évacue par la décharge émotionnelle. Celle-ci s’exprime par des larmes ou des colères, des crises de rages, des tremblements...
Face à ses réactions que fait habituellement le parent? Il se met en colère, il ne permet pas à l’enfant de se décharger. Il punit l’enfant et ce dernier, petit à petit va apprendre à bloquer ses émotions. Alors qu’on contraire cette décharge émotionnelle est normale et fait partie du processus de guérison de la frustration. Il est important de l’accueillir.
Mais après? Quand on a posé la limite, le «non»?
*LES ENFANTS APPRENNENT PAR IMITATION
En tant qu’adulte nous sommes responsables de notre comportement, et parfois nous avons du mal à nous contrôler. Les parents ont la plus forte empreinte sur le comportement de nos enfants.
Aux USA il existe une pièce qui met en scène un homme qui invite à dîner ses amis. Pendant le repas il leur parle comme à des enfants («si tu vas goûter ça! tu finis ton assiette!»...) On se rend compte en faisant attention que la manière dont on parle à nos enfants (qu’on aime plus que nos amis) n’est pas très subtil, ni délicate!
Lorsqu’un enfant parle mal, regardons comment nous-même nous parlons...
Car il va faire dans le moindre détail ce qu’on fait.
Tout ce que veut l’enfant s’est grandir, avancer, apprendre et faire partie de la société des hommes.
Quand on prend le temps et quand on prend patience ça se fait tout seul. Voir tout ce qui est conventionnel (bonjour, au revoir, merci...). Si le parent le fait, l’enfant le fera petit à petit par imitation mais dans le temps.
Pour le «Merci» c’est un mot qui est sensé être chargé de gratitude, c’est un mot spontané. À quoi cela sert-il de le faire répéter à l’enfant tel un perroquet sans émotion,sans qu’il soit vrai?
Cela amène e à réfléchir sur le code social, sur le sens qu’on y donne.
*NOTRE PASSÉ D’ENFANT
C’est une clef important de l’éducation non violente. Notre propre passé d’enfant pèse lourd dans la balance. Notre comportement vient directement de notre souffrance d’enfance. Elle se révèle au fur et à mesure que notre enfant grandit.
Ce n’est pas naturel d’avoir envie de faire mal à son enfant. Ce n’est pas relié à notre humanité mais à notre enfance et à ce qu’on nous a fait enfant.
Livre: Alice Miller «c’est pour ton bien»
Il est important d’affronter sa propre histoire familiale et c’est le plus compliqué.
Quand notre réservoir affectif est plein, nous avons la capacité de prendre de la distance, de se contrôler mais s’il est vide on agit sous le coup de l’émotion, de la colère. Tout ce qui est de pincer, secouer, fesser... se fait sous le coup de la colère. (La seule chose qui se fait à froid est la tape sur la main.)
Tout comportement est transmis de génération en génération par enregistrement inconscient, par automatisme. Nos parents ne nous ont pas bien traités car ils n’ont pas été bien traités et ainsi de suite. Alors que l’enfant ne demande qu’à être aimé, accueilli... On peut se sentir envahi par des sentiments négatifs (fatigué, pas à l’écoute, énervé...)
Mais lorsque nous en sommes informés, on peut faire des choix éclairés et devenir responsable.
livre: «le cerveau des mères»
Même si on frappe un enfant par automatisme cela reste inacceptable. Les conséquences sur l’enfant sont nombreuses. Outre que l’on frappe un plus petit que soit, un plus faible, cela entraîne chez l’enfant une baisse de l’estime de soi,
sa confiance en lui est altérée,
on lui apprend qu’il peut avoir recours à la violence, même sur un plus petit...
Il nous faut travailler sur nous, sur notre enfance et l’enfant est un merveilleux guide car il sait appuyer là où ça fait mal!!
(ex: si on nous a obliger de se mettre sur le pot, on risque de faire la même chose à notre enfant)
Nos enfants nous permettent de nous retrouver nous-même. C’est une opportunité pour mieux se connaître. Chaque comportement disproportionné (irrationnel) est anormal et nous renvoi à quelque chose de nous même. Lorsqu’on travaille sur notre histoire d’enfant peu à peu le problème disparaît.
Ces réactions disproportionnées sont des signes qu’il s’est passé quelque chose même si on ne peut pas toujours être au courant.
On passe d’un «j’ai raison! Il doit obéir!» à un «ça va pas» et on essaye de mettre en place des technique de communication.
(auteur conseillé: Thomas GORDON)
Mais ces techniques mises en place n’est qu’un travail de surface, un travail de notre volonté. Il nous faut aussi travailler notre enfance (les souffrances vécues sont
la couche «de choux pourri» qui doit être viré,) il faut déblayer le terrain. Sinon la souffrance n’est pas évacuée.
*LA PUNITION
Elle est à SUPPRIMER (comme les récompenses)
Tout ce qu’on essaye d’apprendre à un enfant dans la punition n’est pas acquis. On n’apprend rien dans l’humiliation, dans la souffrance car le cerveau ne fonctionne pas comme ça (Catherine Dumonteil-Kremer a expliqué cela de manière scientifique par rapport aux réactions du cerveau mais je n’ai pas retenu les termes utilisés...).
La seule chose que l’enfant apprend par la punition est l’ÉVITEMENT: il va chercher à éviter la punition. (sanction=punition)
Ce qu’on veut qu’il fasse c’est comprendre pourquoi on lui demande quelque chose.
La répression est économique à court terme car la réaction est immédiate car l’enfant a peur d’où la mise en place du système d’évitement.
Le passage qui suit est retranscrit du livre de C. Dumonteil-Kremer «Poser des limites à son enfant et le respecter». Il traduit à mon sens de faon claire ce qui a été dit lors de la conférence et que je n’ai pas eu le temps de noter aussi je préfère citer l’auteur elle même:
«Après les coups, ce sont les punitions qui sont passées à la trappe, et leurs corollaires directs: les récompenses. Même si le terme est fort, il me semble qu’il ne s’agit là que de manipulations. C’est toujours avec les meilleurs intentions du monde que nous punissons un comportement dans l’espoir qu’il disparaisse, et que nous en récompensons un autre afin de favoriser son développement. Ce sont des moyens que nous connaissons bien, ils ont été à la base de notre éducation. Ils entraînent pourtant des conduites d’évitement pour ce qui est des perspectives de punitions. Une peur constante habite l’enfant qui cherche désespérément «le bon» comportement pour ne pas contrarier ses parents. Il recherche aussi la récompense, les félicitations, il devient prisonnier du regard de l’autre, de son jugement.
La peur va entraîner avec le mensonge, l’absence de relation de confiance avec ses parents. Masquer les réalités indésirables va préoccuper les enfants, puis les adolescents qui ont été punis, à moins qu’ils ne baissent les bras et ne se soumettent définitivement à toutes les formes d’autorité, sans pouvoir les remettre en question.»
livre « éduquer sans punir» aux éditions Érès
Ce qui suit résulte de questions posés par des personnes de l’assemblée:
- Le regard des autres:
Lorsqu’on est enraciné dans ses convictions les critiques diminuent au fur et à mesure. Face à la belle famille qui est pour la fessée, on peut simplement répondre que ce n’est pas ce qu’on a envie de faire. Il s’agit de discuter sans agressivité.
exercice possible: avant d’aller voir la belle mère qui sera, on le sait, critique sur notre manière de faire, appeler une bonne amie et lui demander de jouer le rôle de la belle mère et se défouler sur elle.
- Les règles
Une fille qui avait un bobo ne voulait pas prendre sa douche. C. D-K proposait 3 solutions (à voir celle qui nous convenait):
Déjà essayer de comprendre par rapport au bob (faisait-il mal ou autre?)
respecter son enfant jusqu’au bout et accepter qu’il ne prenne pas de douche
de bain à proposer (tel que 123 soleil modifier: le parent savonne l’enfant et dès que celui-ci dit stop! le parent s’immobilise dans la position la plus comique qu’il trouve puis reprend la toilette jusqu’au prochain stop)
contraindre sans violence l’enfant à se doucher et écouter, accueillir sa réaction.
Dans une famille il ne doit pas y avoir de perdant et de gagnant. Tous doivent être gagnant. En tant que parent notre rôle est d’accompagner l’enfant pas de le dominer.
Il s’agit de s’interroger sur quelles sont les règles importantes pour moi?
Il y a des règles non négociables (pour C. D-K c’était: ne pas frapper les autres, ne pas dégrader le matériel des autres, ne pas se mettre en danger)
il y a les règles négociables.
Quand un enfant enfreint une règle j’essaye de comprendre pourquoi.
Ex: mon enfant mordait, je lui collais le train et si je le voyais ouvrir la bouche pour mordre je le retirai. Lorsqu’il le faisait en mon absence je lui expliquais que cela faisait mal et que je le surveillerai de près et j’allais voir les parents et l’enfant mordu car il est important de les écouter aussi.
On confond souvent comprendre et tenir compte. L’enfant comprend mais il lui est difficile de tenir compte de et cela se fait dans le temps, ça peut prendre plusieurs années.
Quelques fois reconnaître simplement le désir de l’enfant l’apaise et le soulage. Reconnaître ce qu’il éprouve est salvateur pour lui.
- Le «caprice» est un désir (un besoin) très fort dévalorisé. Les enfants ont le droit d’avoir de très fort désir et nous avons le droit de dire «non»
On pense à tort que reconnaître ou écouter le désir intense de son enfant c’est lui dire «oui» alors que c’est faux.
Comme les enfants, notre propre réservoir affectif peut être vide mais on peut répondre à nos propres besoins sans que ce soit au détriment des enfants.
Conseil: faire partie d’un groupe de partage de parents.
Livres: «Jouons ensemble autrement» de C. D-K
«Poser des limites à son enfant et le respecter»
site internet: http://fr.groups.yahoo.com/Parents_conscients/
Je me permets d’en rajouter 2 qui rejoignent l’idée du réservoir affectif de C. D-K
Les langages de l’amour de Gary Chapman
(trouver au dos du livre)
«Si nous voulons communiquer efficacement avec des personnes d’autres cultures, nous devons apprendre leur langue. Il en va de même dans le domaine de l’amour. Le langage de votre amour sentimental et celui de votre conjoint peuvent être aussi différents que le chinois l’est du français.»
Gary Chapman identifie cinq moyens d’expression principaux par lesquels chaque individu peut manifester son amour:
les paroles valorisantes
les moments de qualité
les cadeaux
les services rendus
le toucher physique
Il se trouve rarement dans un couple deux personnes exprimant leur affection via le même moyen, d’où le problème de communication à l’origine de nombreuses désillusions.
Lire ce livre c’est s’engager dans les sentiers captivants des «langages naturels» parlés au sein de sa relation amoureuse.
Grâce aux nombreuses histoires vraies et aux idées exposées par ce conseiller conjugal de renom, le lecteur apprendra à parler une nouvelle langue propre à son couple: une langue qui bâtit et épanouit car elle sera enfin comprise par les 2 conjoints.
Les langages d’amour des enfants de Gary Chapman et Ross Campbell
«Exprimez-vous l’amour dans un langage que votre enfant comprend?
Tout comme un adulte, chaque enfant exprime et perçoit l’amour à travers un style de communication dominant. Le problème se pose lorsque parents et enfants ne parlent pas le même «langage». Mais un langage ça s’apprend. Mères et pères peuvent se servir des informations de ce livre pour combler les besoins affectifs de leurs enfants.
Découvrez son langage principal:
paroles valorisantes
les moments de qualité
les cadeaux
les services rendus
le toucher physique
Apprenez comment communiquer efficacement à votre enfant des sentiments de respect, d’affection et d’engagement qui lui permettront de vivre dans l’assurance de votre amour inconditionnel.»
Gary Chapman est conseiller conjugal et dirige de nombreux séminaires pour couples aux USA.
Ross Campbell est professeur de pédiatrie et de psychiatrie de la faculté de médecine du Tennessee. Il organise de nombreux séminaires sur les relations parents-enfants.[/justify]
Voici le compte rendu que j'ai mis au propre après la conférence de C. Dumonteil-Kremer.
Nicoz n'hésite pas à rajouter ce qui peut être important de dire et que je n'ai pas retranscrit.
COMPTE RENDU DE LA CONFÉRENCE de CATHERINE DUMONTEIL-KREMER
L’ÉDUCATION NON VIOLENTE
La Gaubretière le 5 février 2010
J’ai essayé de retranscrire fidèlement la pensée de C.D-K en recopiant de façon lisible mes notes prises au cour de la conférence. J’espère de tout coeur ne pas avoir dénaturé son message, sa pensée.
Ces notes ne représente pas toute la conférence car malheureusement je n’écris pas assez vite et il m’était important de bien écouter à défaut de tout écrire. J’espère avoir été la plus claire possible... bonne lecture.
C.D-K est consutlante familiale, formatrice aux techniques de communication interpersonnelles, éducatrice Montessori et animatrice en chant prénatal et familiale.
Mon enfant a des choses à me dire et il me faut me mettre à son écoute pour répondre à ses besoins.
*APPRENDRE À ÉCOUTER
il existe un langage verbal et non verbal
*RÉPONDRE À SES BESOINS
Un enfant qui ne voit pas ses besoins comblés pètent les plombs.... . Les besoins sont multiples et sont aussi d’ordre physiologique (simplement avoir faim,, soif ou envie de dormir), affectif, besoin d’attention, de contact physique, besoin d’apprendre, d’être respecté....
Il émet un message et donc une demande. Et ce, parfois de manière inconsciente.
*RÉSERVOIR AFFECTIF
Un enfant qui a son réservoir affectif plein est une personne gaie, patiente, sereine...
Le réservoir vide entraîne des réactifs rapide de colère, d’impatience, de tristesse...
Tous, enfants comme adulte, ont un réservoir affectif mais celui de l’enfant est petit et se vide rapidement. Il peut ainsi devenir irascible, stressé et des réactions comme hurlement, des coups, jeter ses jouets surviennent. L’enfant devient agressif. Mais ce qu’il dit à ses parents dans ses moments là c’est: «papa, maman, j’ai besoin de vous, au secours!»
En tant que parent, il me faut essayer de comprendre mon enfant et essayer de remplir son réservoir affectif.
De nombreuses situations vide le réservoir de l’enfant: l’école, la garderie, une mauvaise journée.....
La société est organisée autour de l’économie et non autour des besoins de l’enfant; un bébé a besoin de sa maman par exemple et la collectivité ne correspond pas à ses besoins. Mais la société est ainsi faite que souvent un salaire ne suffit pas pour survenir aux besoins familiaux.
Face à ce qui ne correspond pas à ses besoins, l’enfant réagit!! C’est ce qu’on appelle la décharge émotionnelle.
*LA DÉCHARGE ÉMOTIONNELLE
Cette décharge émotionnelle fait partie du processus de guérison! Lors d’une souffrance il y a de la tension qui s’évacue par la décharge émotionnelle. Celle-ci s’exprime par des larmes ou des colères, des crises de rages, des tremblements...
Face à ses réactions que fait habituellement le parent? Il se met en colère, il ne permet pas à l’enfant de se décharger. Il punit l’enfant et ce dernier, petit à petit va apprendre à bloquer ses émotions. Alors qu’on contraire cette décharge émotionnelle est normale et fait partie du processus de guérison de la frustration. Il est important de l’accueillir.
Mais après? Quand on a posé la limite, le «non»?
*LES ENFANTS APPRENNENT PAR IMITATION
En tant qu’adulte nous sommes responsables de notre comportement, et parfois nous avons du mal à nous contrôler. Les parents ont la plus forte empreinte sur le comportement de nos enfants.
Aux USA il existe une pièce qui met en scène un homme qui invite à dîner ses amis. Pendant le repas il leur parle comme à des enfants («si tu vas goûter ça! tu finis ton assiette!»...) On se rend compte en faisant attention que la manière dont on parle à nos enfants (qu’on aime plus que nos amis) n’est pas très subtil, ni délicate!
Lorsqu’un enfant parle mal, regardons comment nous-même nous parlons...
Car il va faire dans le moindre détail ce qu’on fait.
Tout ce que veut l’enfant s’est grandir, avancer, apprendre et faire partie de la société des hommes.
Quand on prend le temps et quand on prend patience ça se fait tout seul. Voir tout ce qui est conventionnel (bonjour, au revoir, merci...). Si le parent le fait, l’enfant le fera petit à petit par imitation mais dans le temps.
Pour le «Merci» c’est un mot qui est sensé être chargé de gratitude, c’est un mot spontané. À quoi cela sert-il de le faire répéter à l’enfant tel un perroquet sans émotion,sans qu’il soit vrai?
Cela amène e à réfléchir sur le code social, sur le sens qu’on y donne.
*NOTRE PASSÉ D’ENFANT
C’est une clef important de l’éducation non violente. Notre propre passé d’enfant pèse lourd dans la balance. Notre comportement vient directement de notre souffrance d’enfance. Elle se révèle au fur et à mesure que notre enfant grandit.
Ce n’est pas naturel d’avoir envie de faire mal à son enfant. Ce n’est pas relié à notre humanité mais à notre enfance et à ce qu’on nous a fait enfant.
Livre: Alice Miller «c’est pour ton bien»
Il est important d’affronter sa propre histoire familiale et c’est le plus compliqué.
Quand notre réservoir affectif est plein, nous avons la capacité de prendre de la distance, de se contrôler mais s’il est vide on agit sous le coup de l’émotion, de la colère. Tout ce qui est de pincer, secouer, fesser... se fait sous le coup de la colère. (La seule chose qui se fait à froid est la tape sur la main.)
Tout comportement est transmis de génération en génération par enregistrement inconscient, par automatisme. Nos parents ne nous ont pas bien traités car ils n’ont pas été bien traités et ainsi de suite. Alors que l’enfant ne demande qu’à être aimé, accueilli... On peut se sentir envahi par des sentiments négatifs (fatigué, pas à l’écoute, énervé...)
Mais lorsque nous en sommes informés, on peut faire des choix éclairés et devenir responsable.
livre: «le cerveau des mères»
Même si on frappe un enfant par automatisme cela reste inacceptable. Les conséquences sur l’enfant sont nombreuses. Outre que l’on frappe un plus petit que soit, un plus faible, cela entraîne chez l’enfant une baisse de l’estime de soi,
sa confiance en lui est altérée,
on lui apprend qu’il peut avoir recours à la violence, même sur un plus petit...
Il nous faut travailler sur nous, sur notre enfance et l’enfant est un merveilleux guide car il sait appuyer là où ça fait mal!!
(ex: si on nous a obliger de se mettre sur le pot, on risque de faire la même chose à notre enfant)
Nos enfants nous permettent de nous retrouver nous-même. C’est une opportunité pour mieux se connaître. Chaque comportement disproportionné (irrationnel) est anormal et nous renvoi à quelque chose de nous même. Lorsqu’on travaille sur notre histoire d’enfant peu à peu le problème disparaît.
Ces réactions disproportionnées sont des signes qu’il s’est passé quelque chose même si on ne peut pas toujours être au courant.
On passe d’un «j’ai raison! Il doit obéir!» à un «ça va pas» et on essaye de mettre en place des technique de communication.
(auteur conseillé: Thomas GORDON)
Mais ces techniques mises en place n’est qu’un travail de surface, un travail de notre volonté. Il nous faut aussi travailler notre enfance (les souffrances vécues sont
la couche «de choux pourri» qui doit être viré,) il faut déblayer le terrain. Sinon la souffrance n’est pas évacuée.
*LA PUNITION
Elle est à SUPPRIMER (comme les récompenses)
Tout ce qu’on essaye d’apprendre à un enfant dans la punition n’est pas acquis. On n’apprend rien dans l’humiliation, dans la souffrance car le cerveau ne fonctionne pas comme ça (Catherine Dumonteil-Kremer a expliqué cela de manière scientifique par rapport aux réactions du cerveau mais je n’ai pas retenu les termes utilisés...).
La seule chose que l’enfant apprend par la punition est l’ÉVITEMENT: il va chercher à éviter la punition. (sanction=punition)
Ce qu’on veut qu’il fasse c’est comprendre pourquoi on lui demande quelque chose.
La répression est économique à court terme car la réaction est immédiate car l’enfant a peur d’où la mise en place du système d’évitement.
Le passage qui suit est retranscrit du livre de C. Dumonteil-Kremer «Poser des limites à son enfant et le respecter». Il traduit à mon sens de faon claire ce qui a été dit lors de la conférence et que je n’ai pas eu le temps de noter aussi je préfère citer l’auteur elle même:
«Après les coups, ce sont les punitions qui sont passées à la trappe, et leurs corollaires directs: les récompenses. Même si le terme est fort, il me semble qu’il ne s’agit là que de manipulations. C’est toujours avec les meilleurs intentions du monde que nous punissons un comportement dans l’espoir qu’il disparaisse, et que nous en récompensons un autre afin de favoriser son développement. Ce sont des moyens que nous connaissons bien, ils ont été à la base de notre éducation. Ils entraînent pourtant des conduites d’évitement pour ce qui est des perspectives de punitions. Une peur constante habite l’enfant qui cherche désespérément «le bon» comportement pour ne pas contrarier ses parents. Il recherche aussi la récompense, les félicitations, il devient prisonnier du regard de l’autre, de son jugement.
La peur va entraîner avec le mensonge, l’absence de relation de confiance avec ses parents. Masquer les réalités indésirables va préoccuper les enfants, puis les adolescents qui ont été punis, à moins qu’ils ne baissent les bras et ne se soumettent définitivement à toutes les formes d’autorité, sans pouvoir les remettre en question.»
livre « éduquer sans punir» aux éditions Érès
Ce qui suit résulte de questions posés par des personnes de l’assemblée:
- Le regard des autres:
Lorsqu’on est enraciné dans ses convictions les critiques diminuent au fur et à mesure. Face à la belle famille qui est pour la fessée, on peut simplement répondre que ce n’est pas ce qu’on a envie de faire. Il s’agit de discuter sans agressivité.
exercice possible: avant d’aller voir la belle mère qui sera, on le sait, critique sur notre manière de faire, appeler une bonne amie et lui demander de jouer le rôle de la belle mère et se défouler sur elle.
- Les règles
Une fille qui avait un bobo ne voulait pas prendre sa douche. C. D-K proposait 3 solutions (à voir celle qui nous convenait):
Déjà essayer de comprendre par rapport au bob (faisait-il mal ou autre?)
respecter son enfant jusqu’au bout et accepter qu’il ne prenne pas de douche
de bain à proposer (tel que 123 soleil modifier: le parent savonne l’enfant et dès que celui-ci dit stop! le parent s’immobilise dans la position la plus comique qu’il trouve puis reprend la toilette jusqu’au prochain stop)
contraindre sans violence l’enfant à se doucher et écouter, accueillir sa réaction.
Dans une famille il ne doit pas y avoir de perdant et de gagnant. Tous doivent être gagnant. En tant que parent notre rôle est d’accompagner l’enfant pas de le dominer.
Il s’agit de s’interroger sur quelles sont les règles importantes pour moi?
Il y a des règles non négociables (pour C. D-K c’était: ne pas frapper les autres, ne pas dégrader le matériel des autres, ne pas se mettre en danger)
il y a les règles négociables.
Quand un enfant enfreint une règle j’essaye de comprendre pourquoi.
Ex: mon enfant mordait, je lui collais le train et si je le voyais ouvrir la bouche pour mordre je le retirai. Lorsqu’il le faisait en mon absence je lui expliquais que cela faisait mal et que je le surveillerai de près et j’allais voir les parents et l’enfant mordu car il est important de les écouter aussi.
On confond souvent comprendre et tenir compte. L’enfant comprend mais il lui est difficile de tenir compte de et cela se fait dans le temps, ça peut prendre plusieurs années.
Quelques fois reconnaître simplement le désir de l’enfant l’apaise et le soulage. Reconnaître ce qu’il éprouve est salvateur pour lui.
- Le «caprice» est un désir (un besoin) très fort dévalorisé. Les enfants ont le droit d’avoir de très fort désir et nous avons le droit de dire «non»
On pense à tort que reconnaître ou écouter le désir intense de son enfant c’est lui dire «oui» alors que c’est faux.
Comme les enfants, notre propre réservoir affectif peut être vide mais on peut répondre à nos propres besoins sans que ce soit au détriment des enfants.
Conseil: faire partie d’un groupe de partage de parents.
Livres: «Jouons ensemble autrement» de C. D-K
«Poser des limites à son enfant et le respecter»
site internet: http://fr.groups.yahoo.com/Parents_conscients/
Je me permets d’en rajouter 2 qui rejoignent l’idée du réservoir affectif de C. D-K
Les langages de l’amour de Gary Chapman
(trouver au dos du livre)
«Si nous voulons communiquer efficacement avec des personnes d’autres cultures, nous devons apprendre leur langue. Il en va de même dans le domaine de l’amour. Le langage de votre amour sentimental et celui de votre conjoint peuvent être aussi différents que le chinois l’est du français.»
Gary Chapman identifie cinq moyens d’expression principaux par lesquels chaque individu peut manifester son amour:
les paroles valorisantes
les moments de qualité
les cadeaux
les services rendus
le toucher physique
Il se trouve rarement dans un couple deux personnes exprimant leur affection via le même moyen, d’où le problème de communication à l’origine de nombreuses désillusions.
Lire ce livre c’est s’engager dans les sentiers captivants des «langages naturels» parlés au sein de sa relation amoureuse.
Grâce aux nombreuses histoires vraies et aux idées exposées par ce conseiller conjugal de renom, le lecteur apprendra à parler une nouvelle langue propre à son couple: une langue qui bâtit et épanouit car elle sera enfin comprise par les 2 conjoints.
Les langages d’amour des enfants de Gary Chapman et Ross Campbell
«Exprimez-vous l’amour dans un langage que votre enfant comprend?
Tout comme un adulte, chaque enfant exprime et perçoit l’amour à travers un style de communication dominant. Le problème se pose lorsque parents et enfants ne parlent pas le même «langage». Mais un langage ça s’apprend. Mères et pères peuvent se servir des informations de ce livre pour combler les besoins affectifs de leurs enfants.
Découvrez son langage principal:
paroles valorisantes
les moments de qualité
les cadeaux
les services rendus
le toucher physique
Apprenez comment communiquer efficacement à votre enfant des sentiments de respect, d’affection et d’engagement qui lui permettront de vivre dans l’assurance de votre amour inconditionnel.»
Gary Chapman est conseiller conjugal et dirige de nombreux séminaires pour couples aux USA.
Ross Campbell est professeur de pédiatrie et de psychiatrie de la faculté de médecine du Tennessee. Il organise de nombreux séminaires sur les relations parents-enfants.[/justify]
matou - Anaëlle- Messages : 887
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 46
Localisation : cholet
Re: Conférence de C. Dumonteil-Kremer ÉDUCATION NON VIOLENTE
merci!
j'ai hate de lire certains livres dont tu donnes les références.
j'ai hate de lire certains livres dont tu donnes les références.
Re: Conférence de C. Dumonteil-Kremer ÉDUCATION NON VIOLENTE
Merci beaucoup Matou pour le temps que tu as passé à nous retranscrire la conférence...
J'ai déjà lu "Éduquer sans punir" de Thomas Gordon, et ça accompagne chaque jour ma façon de communiquer avec Lou !!! J'ai maintenant bien envie de m'attaquer à certains des livres dont tu parles !! Merci !
J'ai déjà lu "Éduquer sans punir" de Thomas Gordon, et ça accompagne chaque jour ma façon de communiquer avec Lou !!! J'ai maintenant bien envie de m'attaquer à certains des livres dont tu parles !! Merci !
Caroline- Messages : 49
Date d'inscription : 21/11/2009
Age : 41
Re: Conférence de C. Dumonteil-Kremer ÉDUCATION NON VIOLENTE
Ça y est j'ai craqué !!!!
Je viens d'acheter "Élever son enfant autrement" de Catherine Dumonteil-Kremer, poser des limites à son enfant et le respecter du même auteur et "élever nos enfants avec bienveillance", une approche de la communication non violente !!!!
Je vous en dis ds nouvelles dès que j'ai un peu avancé dans mes lectures !!!!
Je viens d'acheter "Élever son enfant autrement" de Catherine Dumonteil-Kremer, poser des limites à son enfant et le respecter du même auteur et "élever nos enfants avec bienveillance", une approche de la communication non violente !!!!
Je vous en dis ds nouvelles dès que j'ai un peu avancé dans mes lectures !!!!
Caroline- Messages : 49
Date d'inscription : 21/11/2009
Age : 41
Re: Conférence de C. Dumonteil-Kremer ÉDUCATION NON VIOLENTE
Merci pour tout ce travail, Matou!
Dès que j'en aurai les moyens, je m'achèterai le livre d'Alice Miller, je crois qu'elle a fait beaucoup pour l'éducation non-violente.
Dès que j'en aurai les moyens, je m'achèterai le livre d'Alice Miller, je crois qu'elle a fait beaucoup pour l'éducation non-violente.
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